Pendant la Tournée des 24H, organisée par le Département, Arnold Robin a répondu à quelques questions sur sa préparation et la course à venir. Le pilote sarthois, soutenu pour la 2e année consécutive par le Conseil départemental, se lancera avec ses coéquipiers dans une « course imprévisible » de 24 heures, samedi 14 juin, à 16h.
Arnold Robin reste concentré sur le positif et sur le travail accompli durant l’année. Il aborde cette course avec équilibre entre concentration, sérieux et plaisir : maîtriser le stress lié à l’événement, rester focus sur les objectifs fixés avec son équipe, et profiter pleinement de la compétition.
En marge de la course, le pilote est parti à la rencontre des locaux, d'abord Mamers, puis à Connerré. Un véritable moteur supplémentaire pour lui, qui a remercié chaleureusement les Sarthoises et les Sarthois pour leur engouement lors de cette Tournée des 24H.
Interview du pilote sarthois
Comment on arrive à gérer cette pression sur une course aussi longue et exigeante ?
« En restant très concentré sur ce qu’on va devoir faire une fois au volant. Personnellement, je prends généralement le volant après deux heures de course. Je me mets progressivement dans le rythme après le départ. Et ensuite, il faut savoir décrocher une fois le relais terminé, pour réellement se reposer et bien gérer son alimentation. On a tendance à vouloir suivre chaque instant de la course, mais à ce moment-là, on n’a plus d’impact direct. Ce serait de l’énergie gaspillée. L’enjeu, c’est donc de réussir à couper quand on n’est pas en piste, pour se recentrer sur soi, sur la récupération et la nutrition. »
Et justement, quel est le rôle de cette préparation physique en amont ?
« Elle est essentielle pour pouvoir tenir deux heures au volant sans que le physique devienne un handicap. Mais surtout, elle permet d’enchaîner les relais, ce qui est le plus exigeant au Mans. Il faut être capable de bien récupérer entre deux relais. La préparation vise vraiment à remonter en voiture en étant frais et prêt à repartir. »
Comment on communique au sein de l'équipe pendant la course ?
« Tout se fait par radio. Quand on est en voiture, on est en contact direct avec notre ingénieur de piste, qui fait le lien entre nous, les autres ingénieurs et les mécaniciens. C’est un peu notre ange gardien : il nous guide, nous soutient dans les moments compliqués, et nous transmet les consignes ou les ajustements à effectuer sur la voiture. Même hors de la voiture, on continue souvent d’écouter la radio pour rester informé de la situation et savoir quand on devra remonter. Aujourd’hui, la radio est au cœur de tout. »