Majorité départementale / Ensemble pour la Sarthe - Droite, centre et société civile

Faire toujours plus avec moins.

Ce budget a été élaboré avec responsabilité et lucidité au regard d’un contexte global extrêmement contraignant pour les Départements. Nos recettes sont en chute libre et les dépenses s’envolent années après années, souvent du fait de mesures inflationnistes imposées par l’État. Pour 2025, nous subirons une baisse de 10 M€ de recettes et une augmentation de 40 M€ de dépenses !
Gel de la fraction de TVA, prélèvements sur les dotations, hausse des cotisations de la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités territoriales… Sans oublier la hausse imposée du Revenu de Solidarité Active de +1,7% que le Département de la Sarthe, comme 71 autres Départements, a décidé de ne pas verser à la CAF. Si les bénéficiaires verront bien leur allocation s’indexer sur l’inflation, ce n’est pas aux collectivités de payer cette nouvelle augmentation. Le modèle social français a un prix et chacun doit bien comprendre que son coût ne peut pas être assumé par les seuls Départements. Cela justifierait une réforme territoriale et fiscale que nous attendons toujours.

Force est de constater, donc, que l’État, dans son impéritie, nous demande de faire « plus et mieux »
avec beaucoup moins. La suppression de la taxe foncière, désormais versée aux communes et intercommunalités (ce qui représente une augmentation minimum de +17% ces 4 dernières années) nous a privé de toute autonomie fiscale. Si nous avions conservé cette fiscalité, nous aurions sans doute pu faire face à cet accroissement de dépenses sans dégrader notre autofinancement. Et l’autofinancement, c’est l’investissement de demain.

Pour ce budget 2025, nous avons donc pris en compte l’impératif de réaliser des ajustements, sans pour autant effectuer de coupes drastiques qui auraient pu menacer l’équilibre de nos territoires. Nous avons centré nos actions sur des compétences obligatoires, tout en répondant présent pour le monde associatif et les collectivités, dont nous restons le premier partenaire. Forts d’une gestion millimétrée et d’un cap clairement défini, nos taux de réalisation avoisinent les 90% chaque année. Ce que l’on prévoit, on le fait. Ce que l’on annonce, on le concrétise. Malgré une baisse considérable de nos marges de manœuvres.

Grâce au travail effectué en commissions, par tous les élus qui y siègent, nous avons pu contenir la hausse des dépenses de fonctionnement à seulement +1,4%, alors là même que nous craignions devoir engager le double. Et surtout, nous consacrons une importante part de ce budget, plus de 112,5 M€, à l’investissement, au service du développement équilibré du territoire. Là où de nombreux Départements ont dû faire des choix entre leurs différents projets, ont dû les différer, ou tout bonnement les abandonner. Comme la Loire-Atlantique, la Gironde ou l’Hérault.

La clef de l’efficacité, c’est la constance. Nous n’avons jamais pratiqué la politique des coups d’accordéon dans nos investissements. Nous construisons sur la durée avec une programmation pluriannuelle respectée. Nous ne multiplions pas les chantiers au risque de provoquer l’inflation des prix ou les embouteillages. Nous ajustons nos dépenses, nous prenons soin de veiller à l’équilibre dans ces aménagements du territoire, nous tentons de répondre aux besoins de tous, en évaluant les différents niveaux de priorité. Nous avons un Plan Prévisionnel qui s’étale sur plusieurs années et qui s’établira à un montant global de l’investissement départemental à près d’un milliard d’euros à l’horizon 2030.

Ce budget ambitieux donne donc à la collectivité les moyens d’agir avec solidarité, efficacité et proximité et répond aux urgences et aux nouvelles problématiques auxquelles nous sommes aujourd’hui confrontés.
 

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