Une nouvelle saison photographique débute à l'Abbaye Royale de l'Épau

Jusqu'au 2 novembre, les visiteurs peuvent découvrir un parcours artistique à ciel ouvert, entre art visuel contemporain et patrimoine pluricentenaire, dans le cadre d'un nouveau parcours photographique dans le parc de l'Abbaye Royale de l'Épau.

Le vernissage de l'exposition a eu lieu ce jeudi 19 juin dans le parc de l'Abbaye Royale de l'Épau, en présence de Dominique Le Mèner, Président du Conseil départemental de la Sarthe.

Pour cette 13e saison, le Conseil départemental de la Sarthe propose un parcours visuel immersif dans les 13 hectares de son parc, au cœur d'un site cistercien du XIIIe siècle. Cette nouvelle édition affiche la créativité de cinq photographes internationaux, qui, comme chaque année, se sont emparés d'un thème. Leurs œuvres, s'intègrent aux paysages et à l'architecture du lieu, révélant la richesse du vivant, la fragilité de nos écosystèmes et l'intimité de mondes souvent invisibles. Les photographes nous proposent de prendre le temps de la rencontre, de réenvisager ce qui nous entoure en laissant le temps de l'observation, de l'autre et de soi-même.

Chaque étape du parcours invite à une rencontre entre photographie et paysage, entre mémoire et imagination. Soutenue par le Conseil départemental de la Sarthe, cette saison photographique vise à faire résonner les lieux patrimoniaux avec des récits contemporains, ouverts à tous.

Dans ce site patrimonial propriété du Conseil départemental de la Sarthe, les Sarthois sont une nouvelle fois invités à profiter de cet évènement culturel et à l'inscrire à l'agenda de leurs sorties incontournables de l'été ! 

Les photographes et leurs sujets

Kazuaki KOSEKI, « Hotarubi – Summer Fairies »

Le photographe japonais nous invite à l’observation des lucioles, ces créatures fascinantes, -appelées Hotaru - qui ont une place centrale dans l’imaginaire et la culture japonaise, notamment de par leur caractère très éphémère (elles ont une durée de vie d’une dizaine de jours à peine). Au coeur des forêts japonaises, Koseki prend plusieurs expositions dans une seule image, superposant ainsi les sphères de lumière rougeoyantes et les trajectoires de vol paraboliques, pour créer des images très poétiques.

Delphine BLAST, « Opéra Baroque »

A San Ignacio de Velasco, au coeur de la forêt amazonienne bolivienne, il n’est pas rare d’entendre de la musique baroque s’échapper des portes de l’église, où sont donnés les cours aux jeunes habitants. Dans un décor hors du commun offert par l’architecture baroque des villages, ces jeunes enfants, descendants des indiens Chiquitanos, manient parfaitement violons et violoncelles. 

Jonas MISSAYE, « Mémoire et Réparation»

Rendre hommage à la diversité des peuples et des cultures où chacun par sa différence apporte sa complémentarité, tel est le sens de l’engagement du photographe manceau. Exhibés dans des zoos humains en 1882 et 1892, des Kali’na et arawaks, peuples autochtones du plateau des Guyanes, moururent de froid à Paris. Mettre des visages, mettre des noms, mettre en évidence qu'il reste des descendants de cette page sombre de l’époque coloniale. 

Fabien MICHENET « Pélagie »

A l’occasion d’innombrables heures de plongées nocturnes sur plusieurs années, de centaines de kilomètres de dérive au large des îles de Polynésie, et en réalisant des milliers de clichés en milieu naturel, Fabien Michenet a documenté un phénomène universel et méconnu, qui rythme la vie océanique depuis toujours. Celui de la grande migration verticale de la faune marine issue des grandes profondeurs, chaque nuit. 

Narelle AUTIO « The place in between » & “The eyes of her”

Photographe résidant en Australie, Narelle Autio aime photographier en étant plongée dans la mer, sa seconde maison. Sous l’eau, elle attend que les plongeurs viennent troubler le calme de l’endroit. En ressortent des figures chimériques en suspension. Des portraits sous-marins inédits saisissant le moment où la mer se saisit des corps, cocoonant dans les bulles. C’est ce moment fascinant, entre les mondes, en totale suspension qu’elle nous partage ici. 

Une saison qui rayonne au-delà de l'Abbaye

Comme tous les ans, la Saison photographie s'étend « hors les murs » : les écluses sarthoises, la gare du Mans ou encore les grilles de l'Hôtel du Département. Les travaux de 8 classes sarthoises sont aussi valorisés, dans le cadre du programme « Photographie au collège - à l'école du regard », associant éducation artistique et engagement citoyen. Chaque classe accompagnée par un photographe professionnel et par le plasticien Lucas Grandin a ainsi pu, au fil de l'année, imaginer un travail scénographique de A à Z, depuis l’élaboration du sujet jusqu’à la scénographie et la mise en place de l’exposition. 

En images

La brochure en ligne

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