L’Assemblée départementale ajuste son budget

Vendredi 27 juin, les élus du Conseil départemental, réunis en session plénière à l'Abbaye Royale de l’Épau, ont examiné la décision modificative n°1, afin d’ajuster le budget 2025 de la collectivité.

L’Assemblée délibérante a examiné vendredi 27 juin, à l’Abbaye Royale de l’Épau, la décision modificative n°1. Celle-ci intègre les ajustements des recettes et des dépenses de la collectivité par rapport au budget primitif de 772,5 M€. En préambule a été présenté le compte administratif 2024.

« Ce compte administratif, c’est la photographie exacte de la réalisation des engagements budgétaires d’une collectivité, j’allais dire de la sincérité budgétaire. C’est ce qui permet d’évaluer les qualités de gestionnaire d’une organisation. Qu’il s’agisse des dépenses ou des recettes, nos taux de réalisation sont excellents puisqu’ils dépassent les 90% », a souligné Dominique Le Mèner, Président du Conseil départemental.

DES INVESTISSEMENTS CONCRETS POUR LES SARTHOIS

Près de 91% pour les investissements prévus ont été réalisés, soit 107 M€ d’investissements concrets pour la Sarthe et les Sarthois : 23,5 M€ pour l’éducation, 18,2 M€ pour les routes, les infrastructures routières et les ponts, 17,3 M€ pour les réseaux électriques, 6,3 M€ pour le patrimoine départemental et 3,9 M€ pour le numérique. 

« C’est un résultat exceptionnel au regard des contraintes, je le répète, qui pèsent dangereusement sur nos finances. En effet, nos recettes sont en baisse, je le répète, et nos dépenses de fonctionnement sont toujours en hausse. […]  Investir résulte donc aujourd’hui d’une volonté politique très forte quand on observe la flambée des dépenses de fonctionnement obligatoires. Et notre majorité départementale n’abuse pas des effets d’annonce. Ce que nous annonçons, nous le réalisons ! Et cela, chaque année. »

UN PLAN DE TRANSITION ÉNERGÉTIQUE 2025-2028

D’après le dernier rapport des experts du GIEC Pays de la Loire, en Sarthe, selon les différents scénarios, la température pourrait augmenter d’au moins 1°C, à près de 4°C, d’ici 60 ans.

« Le changement climatique est hélas une réalité, que nous constatons tous déjà avec les derniers records enregistrés ! Nous avons déjà abordé à plusieurs reprises dans cette assemblée les problématiques auxquelles se trouvent confrontées nombre de professions, comme nos agriculteurs, ou nos pompiers, impactés directement par les effets des catastrophes naturelles. La transition énergétique n’est pas seulement un impératif écologique, elle peut aussi être une formidable opportunité de développement économique, d’innovation et de création d’emplois locaux dans nos territoires. »

La préservation de l’environnement fait partie des 10 enjeux stratégiques érigés par la Majorité départementale comme une priorité pour l’action de la collectivité. « Notre objectif est néanmoins de diminuer encore, de plus de 30% les émissions des gaz à effet de serre produites par le Conseil départemental d’ici 2030, et d’ainsi contribuer, à notre petite échelle, à lutter contre le réchauffement climatique. »

Dans ce sens, afin de poursuivre nos actions dans ce domaine, l’Assemblée départementale a adopté un plan de transition énergétique pour la collectivité pour les 3 prochaines années. « Un schéma global qui fixe les actions à poursuivre pour réduire l’empreinte carbone. Un schéma qui se base évidemment sur deux principes, l’adaptation des comportements et des usages et l’atténuation des émissions. »

LE PLAN DE TRANSITION ÉNERGÉTIQUE À LA LOUPE

Le Conseil départemental a réalisé un bilan carbone, qui a permis d’établir que la collectivité émettait de manière directe 70 000 Tonnes équivalent CO2 (achats, engins, consommation d’énergie, déplacement de personnes, etc.)

Le Plan de Transition Energétique doit tendre à :
  • Réduire les émissions avec la mise en place d’actions concrètes pour réduire les émissions de gaz à effets de serre
  • Gérer la collectivité de manière durable et améliorer continuellement les pratiques énergétiques
  • Faire preuve de résilience en renforçant la capacité de la collectivité à s'adapter aux changements climatiques
7 axes de développement, une multiplicité d’actions :
  • Poursuivre l'amélioration de la performance énergétique des bâtiments
  • Agir sur les émissions liées aux déplacements
  • Poursuivre la baisse de l’empreinte carbone des infrastructures
  • Diminuer l'empreinte carbone de l'alimentation
  • Prendre en compte l'incidence carbone dans les achats
  • Mettre en œuvre une démarche numérique responsable
  • Structurer une gouvernance du plan et une mobilisation interne

« La question de la transition énergétique, comme celle de la santé d’ailleurs, nous concerne tous. Bien que ces deux thématiques aient le point commun de ne pas relever directement de nos compétences. Encore une fois, les Départements répondent présents là où l’État reste défaillant », a conclu Dominique Le Mèner. « Ce plan de transition énergétique est une étape, bien sûr, un premier pas supplémentaire, qui nous guidera vers les suivants, pour construire ensemble la Sarthe de demain. »

Discours de Dominique Le Mèner, Président du Conseil départemental

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