L’écrivaine française Katherine Pancol était l’invitée de la Voix au chapitre ce mardi, à l’Abbaye Royale de l’Épau. Elle est revenue sur son parcours et celui de ses personnages.
La file d’attente était impressionnante, mardi soir devant la porte du Dortoir des moines. Et rapidement, il n’y a plus eu un siège de libre, à l’occasion de la venue de Katherine Pancol à la Voix au chapitre.
Accueillie à l’Abbaye Royale de l’Épau par Dominique Le Mèner, Président du Conseil départemental, l’écrivaine française a répondu aux questions de Stéphane Courgeon devant une salle comble. Invitée à l’occasion de la sortie de son dernier roman, Trois baisers, Katherine Pancol s’est confiée sur ses influences, son actualité, son enfance au Maroc…
« L’IMAGINATION, C’EST COMME UN MUSCLE »
« Enfant, j’aimais raconter des histoires », a-t-elle expliqué. « Je me suis ensuite rendue compte que ça plaisait à mon frère, à ma famille. Je suis devenue celle qui racontait les histoires. »
Interrogée sur la genèse de ses ouvrages à succès, à l’instar de Les Yeux jaunes des crocodiles (2006) ou de Les Écureuils de Central Park sont tristes le lundi (2010), Katherine Pancol a décrit comment elle s’immergeait dans l’intimité de ses personnages : « Je veux tout savoir : s’ils dorment mal, s’ils ont une dent cariée. Je me documente. Je suis curieuse, j’aime les gens et, après, vogue la galère. »
« L’imagination, c’est comme un muscle », a lancée celle qui confesse « relire Balzac chaque année » devant un auditoire ravi.