Dominique Le Mèner, président du Conseil départemental, était présent à Rennes du 7 au 9 novembre, pour représenter la Sarthe au Congrès 2018 de l’Assemblée des Départements de France. Une édition marquée par l’unité des territoires et la défense de la démocratie locale de proximité.
Les 104 Départements et collectivités associées ont répondu présents à l’invitation de l’Assemblée des Départements de France, présidée par Dominique Bussereau. Une présence record synonyme d’unité des territoires dans un contexte national marqué par la constante pression budgétaire pesant sur les collectivités de proximité que sont les Départements, aux finances lourdement impactées par la baisse des dotations et la hausse des allocations individuelles de solidarité
Les Départements incarnent la modernité
Ces trois jours de congrès ont également été marqués par une introduction du débat de politique générale par Gérard Larcher, Président du Sénat, qui a rappelé son attachement aux Départements « Je crois profondément à la décentralisation ».
« Je rappelle que nous avons aujourd’hui plus que jamais besoin du Département, échelon de proximité indispensable pour la cohésion sociale et territoriale. » Pour Gérard Larcher, « la remise en cause de la décentralisation départementale nourrit les populismes. Les Départements incarnent la modernité »
Départements, Régions et Communes unis à Rennes
À la suite de l’Appel de Marseille, l’ADF, l’Association des Maires de France, ainsi que des Régions de France ont affiché leur unité et leur détermination en signant « l’accord de Rennes » qui entend mettre en œuvre une nouvelle page de la décentralisation sans concurrence entre les territoires.
Les collectivités locales souhaitent défendre les principes de libre-administration et d’autonomie financière, mis à mal par la loi NOTRe du 7 août 2015 et les velléités latentes de recentralisation de l’Etat en termes de compétences et son désengagement financier.
Elles rappellent l’impérieuse nécessité de préserver le lien de proximité avec les Français qu’elles incarnent au quotidien et appellent l’Etat à prendre ses responsabilités pour établir une relation constructive au travers de nouveaux rapports de confiance, afin de les accompagner face aux défis du quotidien que sont l’explosion des dépenses sociales, la problématique croissante des mineurs non accompagnés et le développement équitable de tous les territoires.
La Sarthe, qui a fait le choix de la contractualisation, attend désormais des mesures fortes de la part de l’Etat dans les domaines du traitement des MNA, de la démographie médicale ou de la téléphonie mobile, au sujet desquels elle a sollicité son intervention.